Je travaille et j'enduis l'immense plaque rouge que je suis devenue de crème à la cortisone. Alternativement, je me gratte. Et en plus, j'ai un rhume.
Ceux qui trouvaient mon style trop peu informatif sont désormais ravis. Je vous le dis : ça va mal.
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4 commentaires:
ça manque d'update ce blog. Pourtant ce ne sont pas les nouvelles qui manquent paraît-il !
je vois pas de quoi tu parles...
Mzungu a dit : "moi, moi, moi"
Le docteur a dit : "moi, moi, moi, dans le monde, au milieu des autres, moi moi moi"
Mzungu a dit " Non, non. Moi, moi, moi".
Mon cher et adoré Benzeone, ce commentaire est totalement injustifié. Ce n'est pas comme si j'avais jamais caché l'infini de l'étendue de mon narcissisme, et j'imagine de toute façon difficilement qu'un blog puisse être autre chose qu'un exercice de brossage d'ego plus ou moins bien camouflé sous le commentaire du monde. Dont acte.
Le médecin m'a dit : "On va te faire des injections de cortisone, ça ira mieux après" ; j'ai tendu le bras. Ca n'est pas allé beaucoup mieux après, je me traîne encore une vieille fièvre, et à Zanzibar j'étais ravie mais perpétuellement assommée, ce que je n'ai pas divulgué à mes comparses dont certains souffraient plus visiblement que moi (je réserve en effet mes jérémiades sporadiques à ce blog que personne n'est tenu de lire).
D'autre part, effectivement, la mécanique de décérébration tragique qui accompagne le travail de ponctuation de la fosse à merde morale pour lequel je suis si bien payée fait qu'en fin de journée ou à tout moment de "détente", l'instinct de survie impose de se recentrer que sur ce qu'il reste de "soi". en fût-il autrement que cela me ravirait. Mais on n'est pas obligé de me croire.
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